Day one in Moncton!
Lendemain matin, 8h. Je suis reveillée par les sirènes de police, genre New-York Police District, sauf qu'on est pas à New-York et que ça s'appelle pas la Police District. Je me sens fraiche et dispo, quoique légèrement étonnée d'avoir battue cette plaie nommée jet-lag.
M'enfin, je m'aperçois que durant la nuit ma coloc' de dortoir est arrivée. Histoire d’entamer la conversation, je lui dit (in english of course) que j'espère ne pas avoir fait trop de bruit en me levant cette nuit. Car oui, après avoir survécu à 24h de vol, à 2h d'attente à l'immigration, à un empiffrement massif sponsorisé par les compagnies aériennes, les seules choses qui me donnent du fil à retordre actuellement sont... les poignées de portes rondes (qui se tournent de manière totalement contre-intuitives), les serrures (là encore je me demande qui a pu breveter un truc aussi merdique) et les chasse-d'eau (du moins celle de l'auberge, qui ne fonctionne tout simplement pas la nuit).
M'enfin, je m'aperçois que durant la nuit ma coloc' de dortoir est arrivée. Histoire d’entamer la conversation, je lui dit (in english of course) que j'espère ne pas avoir fait trop de bruit en me levant cette nuit. Car oui, après avoir survécu à 24h de vol, à 2h d'attente à l'immigration, à un empiffrement massif sponsorisé par les compagnies aériennes, les seules choses qui me donnent du fil à retordre actuellement sont... les poignées de portes rondes (qui se tournent de manière totalement contre-intuitives), les serrures (là encore je me demande qui a pu breveter un truc aussi merdique) et les chasse-d'eau (du moins celle de l'auberge, qui ne fonctionne tout simplement pas la nuit).
Elle me rassure en me disant qu'elle n'a pas entendu mes tentatives désespérées d'ouvrir la porte au milieu de la nuit. Bon, ça va alors.
Je file à la cuisine pour avaler un petit dej' en vitesse, avant de filer explorer Moncton. Une salade de fruit bien chimique, une gaufre toute sèche et un jus d'orange plus tard, me voilà partie en vrai aventurière avec pour seuls instruments une boussole et un couteau de chasse mon Iphone ouvert sur l'application Plan et une Mastercard. Je descend la Main Street (la rue principale quoi) en direction de l'hôtel de ville, où j'ai l'intention d'acheter une carte de bus, afin d'augmenter encore mon périmètre d'action. Je suis reçue par un gentil monsieur, qui fait de réels efforts pour comprendre mon anglais malgré mon "lovely" accent, et qui me renseigne un peu sur le fonctionnement des transports en commun. Bon, j'ai appris plus tard qu'il était parfaitement bilingue, et que donc je me suis faite chier à baragouiner en anglais, mais soit, on va dire que je fais vachement d'efforts.
Ma carte de bus en poche, je file au temple de toute bonne française accro au shopping qui se respecte: le mall (le centre commercial), et en l'occurence, le Champlain Mall, qui est juste le plus grand shopping center de la façade Atlantique du Canada. A peine rentrée que je frôle la crise d’épilepsie: des boutiques, partout partout partout, dans tous les sens: C'EST LE PARADIS.
Mais je reste raisonnable et me dirige directement auH&M Wallmart pour acheter de quoi survivre me nourrir sainement. Manque de pot, les rayons "nourriture" sont essentiellement composés de chips, de bonbons (huuuuuuuuum BONBOOOOOOONS <3), et de sodas fluorescents. Mais j'arrive quand même à dégoter un paquet de pâte avec marqué "légumes" sur la boite (true story. Forcément, si on leur dit que les pâtes c'est des légumes , bah, enfin, voila voila quoi), une bouteille de vraie eau de source (pas de l'eau du robinet reconditionnée en bouteille), et des chamallow en forme de cupcakes (mais ils étaient trop mignons, je pouvais pas les laisser làààà).
Au moment du passage à la caisse, je retourne 10 ans en arrière: ici, on te distribue joyeusement des sacs plastiques à tire-larigot pour mettre tes courses. Semble que personne ne se soucie des bébés dauphins qui meurent chaque jours en avalant des sacs plastiques traînant dans l'océan d'un bleu turquoiiiiiise. Par contre, grosse avancée sociétale, c'est l'hôte/hôtesse de caisse qui range tes courses au fur et à mesure dans des sacs. Et ça, c'est grave cool, de pas avoir a stresser pour être en même temps en train de déposer tes courses sur le tapis, les ranger, et payer, tandis que les autres clients te foudroient du regard parce que tu comptes ta petite monnaie pour tout refourguer à la pauvre caissière qui tente de calmer lesfauves clients derrière toi. En plus, voilà une chose que les caisses automatiques ne pourront jamais faire, du coup, rangeage de course = pérénisation du métier de caissière. CQFD.
Mes courses finies, je m'empresse d'aller manger un truc, parce que tant d'aventures palpitantes, ça creuse. Au milieu des 37 fast-foods, je finis par trouvé un snack qui vend des salades. Je prend donc une mini Chicken Caesar Salad, on me sert une assiette tellement peu ragoutante que j'hésite à appeler les autorités de la gastro(nomie). Mais au final, c'est plutôt bon. Puis, je file me prendre un Smoothie Mango Pineapple (une tuuuuerie, surtout par cette chaleur).
Bon, il est temps que les choses sérieuses commencent. La recherche d'appart. Parce que l'auberge c'est sympa, mais je crève d'envie de me poser "chez moi". J'envoie quelques mails et woooow, en 5 minutes déjà 2 personnes qui me proposent de passer ce soir. J'aime la réactivité des gens ici. Je visite une chambre et je me dit "putaaaain de merde tout mais pas ça", je panique à l'idée de finir ma vie dans une vieille piaule miteuse avec une armoire pétée.
Et puis finalement j'ai trouvé: une jolie chambre dans une jolie maison, à 2 minutes à pied de ma fac. Je donne la caution, on me file les clefs, emballé c'est pesé.
Alors c'est officiel, en France ça m'aurait pris au moins 1 mois, j'aurais du payer des frais d'agence abominables et me serait battue pour trouver une caution dont les revenus sont au moins égaux à 3 fois le prix du loyer. Au Canada, il m'a fallu à peu près 24h entre le moment ou j'ai posé le pied sur le sol canadien, et le moment ou j'ai donné la caution pour ma chambre. Pas de frais d'agence, et d'ailleurs, on vient même me chercher et me déménager gratuitement (en pick-up siouplé).* Bref, pour le moment, je kiff grave mon séjour.
*Je remercie d'ailleurs Julien de J'Edulogement, pour son aide précieuse et son professionnalisme.
Hôtel de ville de Moncton
Mais je reste raisonnable et me dirige directement au
"Mange-moi, mange moi" Huuum, d'accord.
Au moment du passage à la caisse, je retourne 10 ans en arrière: ici, on te distribue joyeusement des sacs plastiques à tire-larigot pour mettre tes courses. Semble que personne ne se soucie des bébés dauphins qui meurent chaque jours en avalant des sacs plastiques traînant dans l'océan d'un bleu turquoiiiiiise. Par contre, grosse avancée sociétale, c'est l'hôte/hôtesse de caisse qui range tes courses au fur et à mesure dans des sacs. Et ça, c'est grave cool, de pas avoir a stresser pour être en même temps en train de déposer tes courses sur le tapis, les ranger, et payer, tandis que les autres clients te foudroient du regard parce que tu comptes ta petite monnaie pour tout refourguer à la pauvre caissière qui tente de calmer les
Mes courses finies, je m'empresse d'aller manger un truc, parce que tant d'aventures palpitantes, ça creuse. Au milieu des 37 fast-foods, je finis par trouvé un snack qui vend des salades. Je prend donc une mini Chicken Caesar Salad, on me sert une assiette tellement peu ragoutante que j'hésite à appeler les autorités de la gastro(nomie). Mais au final, c'est plutôt bon. Puis, je file me prendre un Smoothie Mango Pineapple (une tuuuuerie, surtout par cette chaleur).
Bon, il est temps que les choses sérieuses commencent. La recherche d'appart. Parce que l'auberge c'est sympa, mais je crève d'envie de me poser "chez moi". J'envoie quelques mails et woooow, en 5 minutes déjà 2 personnes qui me proposent de passer ce soir. J'aime la réactivité des gens ici. Je visite une chambre et je me dit "putaaaain de merde tout mais pas ça", je panique à l'idée de finir ma vie dans une vieille piaule miteuse avec une armoire pétée.
Et puis finalement j'ai trouvé: une jolie chambre dans une jolie maison, à 2 minutes à pied de ma fac. Je donne la caution, on me file les clefs, emballé c'est pesé.
Oui, ma maison est trop canon.
*Je remercie d'ailleurs Julien de J'Edulogement, pour son aide précieuse et son professionnalisme.
samedi, août 24, 2013
|
Tags
canada,
champlain mall,
colocation,
échange,
moncton,
recherche d'appartement,
université
|
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
0 petits mots:
Enregistrer un commentaire